Dumontinia
tuberosa
Printemps
2011 je décide d’aller faire un tour avec le secret espoir de
trouver quelques morilles. Direction le premier plateau (je sais,
c’est vague, mais je ne vais tout de même pas vous dévoiler tous
mes coins) d’ailleurs ce jour là, je n’en trouverai aucune. Par
contre j’eus le plaisir de découvrir au milieu d’un tapis
d’anémone sylvie un groupe de « pézizes ».
Regardant
attentivement ,je reconnus
dumontinia tuberosa.
Ce champignon passe
facilement inaperçu. Il se développe au printemps à partir des
racines de l’anémone sylvie sur lesquelles il forme un sclérote
(du grec « scléros » dur) noir, sorte d’excroissance
dure de la taille d’un gland.
On nommait autrefois ce
champignon sclerotinia
tuberosa, ce nom de
genre lui convenant mieux à mon sens que l’actuel en raison de ce
qui à été expliqué précédemment. La sclérotinie est bien
évidemment classée parmi les ascomycètes. Les coupes qu’on
appelle apothécies comme chez les lichens mesurent 1,5cm à 3cm.
L’anémone sylvie (anemone
nemorosa), plante hôte
de la sclérotinie est abondante dans les bois au printemps.
Texte
et photos Denis Tarare
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