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Photo bannière : Marsilea quadrifolia, L. 1753, la Marsilée à quatre feuilles (Polypodiopsida, Polypodiidae, Salviniales, Marsileaceae).

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samedi 18 septembre 2021

Sortie botanique à la Réserve Naturelle Régionale Côte de Mancy, samedi 18 septembre 2021.

    Une sortie botanique à mi-septembre, voilà qui rompt avec nos habitudes. À l'initiative de Laurence et avec la collaboration de Dominique Malécot, rendez-vous est pris pour un après-midi en Réserve Naturelle Régionale Côte de Mancy.

 Présentation de la Réserve Naturelle Régionale Côte de Mancy par Dominique Malécot, conservateur :

 

Dominique Malécot, conservateur de la réserve, entamant la présentation du site devant
Arlette. Chantal, Michèle (bien cachée...), Christiane, Céline, Gilles, Michel et Joseph.

          Dominique Malécot commence par présenter la Réserve (pas toujours bien connue de tous nos membres), placée sous la responsabilité des Conseils régionaux, tout comme les dix-sept autres Réseves Régionales de Bourgogne-Franche-Comté.

        La Réserve Naturelle Régionale Côte de Mancy, orientée nord-sud, de petite taille, 1,75 km dans sa plus grande longueur et environ 500 m dans sa plus grande largeur, soit environ 50 hectares, est située dans la région naturelle du Revermont, plus précisément sur les communes de Macornay (pour les 2/3) et de Lons-le-Saunier. Elle culmine à 418 m et son point le plus bas est à 278 m.

        D'un point de vue géologique, la Réserve se situe sur une écaille de charriage du Jura externe sur la Bresse. Le sous-sol est composé de roches du Bajocien, et il est possible de repérer trois étages d'affleurement un niveau de la Réserve : Toarcien , Aalénien, Bajocien.

       Le soulèvement des Alpes a eu un effet important sur le Jura: la couche sédimentaire du Jurassique va glisser vers l'ouest, les couches de sel soujacentes formées au Trias agissant comme un "lubrifiant", avec formation de plis anticlinaux (dôme), synclinaux (creux) et parfois de failles. La Côte de Mancy présente un relief karstique dû à l'action corrosive et érosive des eaux qui dissolvent le carbonate de calcium.

Petite remise en mémoire des temps géologiques:

ÉONS SUBDIVISIONS
Début de la période
(millions d'années)




PHANÉROZOÏQUE

CÉNOZOÏQUE (E. III + IV)
QUATERNAIRE
1,9
NÉOGÈNE
23,5
PALÉOGÈNE
65

MÉZOZOÏQUE (E.II)
CRÉTACÉ
135
JURASSIQUE
203
TRIAS
250
PALÉOZOÏQUE (E. I)

540
PROTÉROZOÏQUE


2500
ARCHÉEN


3800
HADÉEN


4550

Détail du Jurassique:

JURASSIQUE

SYSTÈME
SÉRIES ÉTAGES
JURASSIQUE
MALM
THITHONIEN
KIMMERIDGIEN
OXFORDIEN

DOGGER
CALLOVIEN
BATHONIEN
BAJOCIEN
AALENIEN

LIAS

TOARCIEN
PLIENSBACHIEN
SINEMURIEN
HETTANGIEN


         Une longue histoire imprégne la Côte de Mancy et l'homme modifiera sa morphologie. En effet en 1637, sous Louis XIII, la ville sera pratiquement détruite par un incendie lors de la conquête de la Franche-Comté (alors espagnole) par les troupes françaises du duc de Longueville. Pour reconstruire la ville, des carrières sont ouvertes à l'est puis au sud de Mancy.  La demande est encore importante dans les années 1725-1745 avec l'évolution architecturale à deux étages des maisons de Lons-le-Saunier et la costruction du premier hôpital de la ville, l'Hôtel-Dieu (1735-1745), par l'architecte Jean-Pierre Galezot. Les carrières seront encore fortement mises à contribution lors de la mise en place de la ligne de chemin de fer Besançon-Bourg, afin de fournir de la pierre pour les ballasts; l'activité cessera au XXème siècle. La carrière sud de Mancy, non recolonisée par la végétation, devient site d'escalade, d'abord militaire pour le 60e RI en 1980, puis par la suite pour le Club Alpin Français. 

      La "montagne" est aussi au XVIIIème siècle un espace de pâturage, entouré de vignes, pâturages encore utilisés il y a quelques décennies.

   Les militaires ont occupé le terrain à deux périodes... Après le traité du 10 mai 1871 faisant suite à la guerre franco-prussienne de 1870-1871, les armées prussiennes occuperont le Jura jusqu'à l'automne 1871 et c'est ainsi que Mancy sera doté d'un champ de tir sur sa partie nord, côté Lons-le-Saunier. L'armée française utilisera également Mancy au début du XXème sièle comme camp d'entrainement au tir, avec balles perdues qui terminaient leur course sur Macornay et seront l'objet de plaintes en 1912-1913. En cherchant bien vous pourrez encore retrouver des balles fines et pointues de fusil Lebel (ressemblant à de petits rostres de Belemnitida), telle celle que nous a montré Dominique Malécot lors de cette sortie...

     Le site, bien avant d'être une réserve naturelle, a attiré de par sa richesse en espèces, dont certaines plutôt méditerra-néennes, la curiosité de bien des naturalistes dès la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle...: Narcisse Patouillard (1854-1926), natif de Macornay, mycologue internationnalement reconnu (certains champignons portent son nom en hommage: Inocybe patouillardii, Coprinopsis patouillardii, Entoloma patouillardii, Inonotus patouillardii...), un des créateurs de la Société Mycologique de France, dont il deviendra le président après Quélet et Boudier; Léon Miller (1865-1934), originaire de Guerbewiller en Lorraine, deviendra jurassien suite à l'incendie du bourg par les troupes allemandes en août 1914; botaniste, minéralogiste et illustrateur naturaliste de talent, il a activement participé à la célèbre “Flore” de Gaston Bonnier devenu son ami et oeuvrera de longues années au sein du bureau de la SHNJ ; Henri Leleux (1901-1985), né à Lons-le Saunier, route de Montaigu, ingénieur du génie et de l'armement, militaire de carrière, sera promu général de brigade en 1955 sur décision du Président Réné Coty; passionné de lépidoptères, il prendra sa retraite dans sa ville natale, deviendra le premier président de Jura Nature Environnement (à l'époque, Fédération Départementale de la Protection de la Nature du Jura) et sera à l'origine de la protection de la Côte de Mancy qu'il arpentait régulièrement.


Jean-Claude, Hélène, Arlette, Bruno, Chantal, Michèle, Christiane.
Mais que regardent-ils donc ?

Voilà donc un des nouveaux centres d'intérêt de certains participants...
 Chantal, Laurence, Joseph, Hervé, Jean-Claude.

Quant à Gilles, il verra quand il faudra écrire l'article...Sa distraction va bien le pénaliser!


           L'installation de l'antenne relais TDF (Télédiffusion de France) fin des années 1970 qui devait à l'origine se trouver en haut de la carrière sud avec chemin d'accès, déclencha les premières demandes de mise en place de mesures de préservation, avec l'engagement entre autres d'Henri Leleux. En 1996, classement en Réserve Naturelle Volontaire, dont la gestion revient à l'ONF pour 5 ans, puis de 2001 à 2013 au Lycée Agricole de Mancy qui travaillera pour faire aboutir la demande des communes de Macornay et de Lons-le-Saunier pour le classement du site en Réserve Naturelle Régionale ce qui sera acté par la Région Franche-Comté en 2010, avec pour nouveaux gestionnaires le Conservatoire d'Espaces Naturels de Franche-Comté et l'association Jura Nature Environnement (JNE).

           Le patrimoine remarquable du site est essentiellement dû à sa grande richesse d'habitats naturels - une vingtaine d'habitats différents - de falaise, de pelouses sèches calcicoles ou inversement à tendance acide ( due à la décalcification), de lande, de forêt de feuillus, de conifères divers...

          Début janvier 2021, 2630 taxons sont répertoriés dont 463 spermatophytes, plusieurs espèces patrimoniales - Orchis simia (l'Orchis singe), Ophrys apifera (l'Ophris abeille), Spiranthes spiralis (la Spirante d'automne), Trifolium striatum (le Trèfle strié) -, une trentaine de mammifères, 200 champignons (inventoriés seulement depuis 2014 par Joseph Martin de la SHNJ) dont une dizaine en danger d'extinction, sans compter les lichens, plus d'une centaine d'oiseaux - dont Tichodroma muraria (le Tichodrome échelette), Lullula arborea (l'Alouette lulu) -, une dizaine des reptiles - dont Lacerta bilineata, le Lézard vert, Vipera aspis, la Vipère aspic -, une centaine de papillons diurnes - dont Euphydryas aurinia (le Damier de la succise), Lycaena dispar (le Cuivré des marais), Eriogaster catax (la Laineuse du prunellier)- ...., et l'inventaire se pousuit: six nouvelles espèces découvertes depuis : Angelica sylvestris L., Erigeron sumatrensis Retz, Clinopodium nepeta subsp. sylvaticum (Bromf.) Peruzzi & Conti, Euphrasia officinalis subsp. rostkoviana (Hayne) Towns., Odontites luteus (L.) Clairv., Joncus tenuis Willd.

        Le site est bien évidemment ouvert au public, avec une certaine réglementation, afin d'éviter des dérives et préserver le site, protèger les espèces: les chiens doivent être tenus en laisse (afin de ne pas déranger certaines espèces), il est interdit d'y faire du vélo, d'y faire des promenades à cheval (éventuels traitements vermifuges ou autres des chevaux, toxiques pour une certaine faune ou certaines plantes), de cueillir des plantes, certaines espèces peuvant être rares (alors que c'est possible pour les champignons, la cueillette ayant peu d'incidence sur le développement du mycélium), de camper, faire du feu, pour des raisons évidentes...

  Et maintenant côtoyons cette diversité...

      Dès la barrière qui délimite la réserve, Dominique Malécot nous arrête devant une belle souche de Robinia pseudoacacia, le Robinier faux-accacia. Il ne faut pas oublier que la vigne était très présente sur Macornay, Lons-le-Saunier, jusqu'à l'arrivée du phylloxera, cette terrible maladie de la vigne due à un puceron (Daktulosphaira vitifoliae, le Phylloxera de la vigne), originaire des États-Unis qui provoqua une grande crise du vignoble à partir du début des années 1860 qui ruina nombre de viticulteurs obligés d'arracher les plants de vigne touchés. La viticulture est demandeuse de bois pour la fabrication des échalas ou paissiaux - une foire avait lieu au début du printemps à Poligny -,  en sapin, buis, robinier faux-acacia. Ces échalas provenaient des villages de montagne du Jura, mais aussi des forêts communales proches du vignoble exploitées par règlement d'affouage par les vignerons eux-mêmes. Et le robinier avait de nombreux intérêts: c'est un arbre pionnier à croissance rapide (2 cm ce diamètre et  1,5 m dès la première année) qui pousse sur sol pauvres, à systéme racinaire radial étendu et superficiel, qui drageonne facilement, les drageons faisant d'excellents échalas, le bois de robinier étant aussi connu comme essence de bois européenne la plus durable (parfois comparé à certains bois exotiques), d'où leur présence en nombre sur le site du côté du centre hippique. An niveau de la réserve, il faut veiller, l'espèce étant envahissante, à forte capacité de fixation de l'azote, modifiant rapidement l'écosystème de proximité (essentiellement par enrichissement en azote du sol).

     Nous poursuivons notre chemin pour observer toute la richesse du site en cette toute fin d'été...

Campanula rotundifolia L. 1753 .
Le Campanule à feuilles rondes.
(Campanulaceae)

Clinopodium menthifolium (Host) Stace 1989.
Le Calament à feuilles de menthe.
(Lamiaceae)


Hervé et Bruno, suivis de Chritiane.

     Dominique stoppe le groupe, nous montre un petit Cornouiller sanguin, demande de faire un petit prélèvement, de bien l'observer, sans nous donner plus d'information...Quelle surprise nous cache-t-il donc? 

 

Cornus sanguinea  L. 1753.
Le Cornouiller sanguin, le Bois puant.
(Cornaceae)

   

     Petite pause au niveau de la carrière sud pour admirer la vue sur Macornay, repérer la maison natale de Narcisse Patouillard...


Le groupe en pause au niveau de la carrière sud, profitant aussi des agréables rayons du soleil de fi d'été...

   

       Il n'y a pas que le groupe de Naturalistes qui profite du soleil: c'est le cas de cet Oedipoda germanica Latreille 1804 (couleur rouge-orangé des ailes postérieures), impossible à différencier de Oedipoda caerulescens Linnaeus 1758, l'Oedipe turquoise (aux ailes postérieures bleues) tous deux présents sur la Réseve.

 

Oedipoda germanica Latreille 1804.
L'Oedipode à ailes rouges.
(Orthoptera - Acrididae)

 

       Le mystère du Cornouiller sanguin nous est enfin révélée...Quelques mois avant notre sortie un Cornouiller, curieux, inconnu jusqu'alors a été découvert sur la Réserve....Dominique nous emmène donc en exceptionnelle zone de pelouse à Laser siler (Laserpitium sileris) L. 1753, Apiacée de belle taille inatendue à si basse altitude..., zone où se rencontre aussi le Baguenaudier, l'Arbre à vessies (Colutea arborescens L. 1753) et le tout nouveau Cornouiller aux feuilles très différentes: nouvelle espèce ou simplement variété adaptative au milieu...Trop tôt encore pour le dire....


Colutea arborescens L. 1753 .
Le Baguenaudier, l'Arbre à vessies.
(Fabaceae)

Colutea arborescens L. 1753 .
Le Baguenaudier, l'Arbre à vessies.
(Fabaceae)

Cornus sanguinea  L. 1753, variété?
Le Cornouiller sanguin, le Bois puant.
(Cornaceae)


 Nous reprenons le chemin pour découvrir d'autres espèces...


Caloplaca erythrocarpa (Pers.) Zwackh 1862.
(Ascomycota lichénisé - Teloschistaceae)


Sedum album L. 1753.
L'Orpin blanc, le Sédum blanc.
(Crassulaceae)

Gentianopsis ciliata (L.) Ma 1951.
La Gentiane ciliée.
(Gentianaceae)

Spiranthes spiralis (L.) Chevall. 1827.
La Spiranthe d'automne.
(Orchidaceae)

Echium vulgare L. 1753.
La Vipérine commune, la Serpentine.
(Boraginaceae)

Dianthus carthusianorum L. 1753.
L'Oeillet des chartreux.
(Caryophyllaceae)

Phaneroptera falcata ♀  Poda 1761.
Le Phaneroptère commun ♀.
(Orthoptera - Tettigoniidae)

Bovista plumbea Pers. 1795.
La Boviste plombée.
(Lycoperdaceae)

Colias sp. Fabricius 1807.
Colias, espèce indéterminable les ailes fermées...Ici venant de se propulser pour prendre son envol.
(Lepidoptera - Pieridae)

Linum tenuifolium L. 1753.
Le Lin à feuilles étroites, le Lin ligneux.
(Linaceae)

Petrorhagia prolifera (L.) P.W. Ball & Vernon Heywood 1964.
L'Oeillet prolifère.
(Caryophyllaceae)

Lobothallia radiosa (Hoffm.) Hafellner 1991.
(Ascomycota lichénisé - Megasporaceae)

Michel en ouvrant bien les yeux, a mis au point sur Tavaux et les usines Solvay, avec au premier plan le château-d'eau de Bletterans.


Vanessa cardui L. 1758.
La Belle-Dame, la Vanesse des chardons.
(Lepidoptera - Nymphalidae)

Succisa pratensis Moench 1794.
La Succise des prés, le Mors-du-Diable.
(Caprifoliaceae)

Papilio machaon L. 1758.
Le Machaon, le Grand porte-queue (stade chenille).
(Lepidoptera - Papilionidae)

 

        Juste après la prise de vue de la chenille de Machaon une certaine agitation se manifestait pas bien loin...Une belle Vipère aspic (Vipera aspis Linnaeus 1758) venait d'être découverte, mais malgré la présence de trois photographes, aucune photo valable de la belle...Coïncidence? Les Mors-du-Diable n'étaient pas loin...


        Pour éviter la prolifération des arbustes et la fermeture du milieu, un troupeau de chevaux rustiques et de petite taille, d'origine polonaise, des Koniks polski, bons débroussailleurs, déplacés en fonction des besoins, a été mis en place en 1999 à titre expérimental en collaboration avec la ferme équestre Mancy (exploitation du lycée agricole du même nom) et se poursuit encore aujourd'hui. Depuis 2016, ces chevaux sont présents seulement en période “hivernale”, le reste du temps remplacés par des brebis de race Thône et Marthod, d'origine savoyarde, bêtes rustiques, habituées à l'estive et luttant elles aussi contre l'enfrichement du site. 
       Bien évidemment cette tonte et ce débroussaillage écologique est efficace, mais l'entretien demande aussi un travail par des méthodes mécaniques...


        Nous descendons par la forêt pour rejoindre les véhicules..., quand Dominique reprend la parole pour nous présenter un beau conifère, Pinus nigra subsp. laricio  ex Maire 1928, le Pin de Corse, qui fait partie des quelques rescapés d'arbres plantés aux environs de 1841.

   

Dominique Malécot présente le Pin de Corse.




     Nous avons passé un après-midi agréable, riche en enseignements sous la houlette de Dominique Malécot que nous remercions vivement. Merci également à Laurence pour la mise en place de cette sortie, sans oublier Joseph, toujours loupe en main, pour les déterminations tout au long du chemin.

 

Liste des plantes déterminées :
Mancy 2021 18 septembre

Famille N° F. Helv. Espèce (cf. APGIII) Nom vernaculaire
TRACHÉOPHYTES
Ptéridophytes
Asplaniacées 65 Asplenium trichomanes L. Capillaire rouge
Asplaniacées 70 Asplenium adiantum-nigrum L. Capillaire noir
Asplaniacées 76 Asplenium ceterach L. Cétérach officinal
Gymnospermes
Pinacées 92 Pinus nigra subsp laricio (Poir.) Maire Pin laricio de Corse
Angiospermes dicotylédones
Adoxacées 1973 Viburnum lantana L. Viorne lantane
Apiacées 1432 Bupleurum falcatum L. Buplèvre en faux
Apiacées 1460 Seseli montanum L. Séséli des montagnes
Apiacées 1475 Angelica sylvestris L. Angélique sauvage
Apiacées 1478 Cervaria rivini Gaertn. Peucédan cervaire
Apiacées 1486 Daucus carota L. Carotte sauvage
Apiacées 1496 Laserpitium siler L. Laser siler
Astéracées 2193 Carlina vulgaris L. Carline commune
Astéracées 2220 Cirsium acaulon (L.) Scop. Cirse sans tige
Astéracées 2237 Centaurea scabiosa L. Centaurée scabieuse
Astéracées 2250 Centaurea jacea L. Centaurée jacée
Astéracées 2373 Hieracium umbellatum L. Epervière en ombelle
Astéracées 2046b Erigeron sumatrensis Retz Vergerette de sumatra ou blanchâtre
Boraginacées 1574 Lithospermum officinale L. Grémil officinal
Campanulacées 1905 Campanula rotundifolia L. Campanule à feuilles rondes
Caprifoliacées 1992 Succisa pratensis Moench Succise des prés
Caprifoliacées 2001 Scabiosa columbaria L. Scabieuse colombaire
Caryophyllacées 391 Petrorhagia prolifera (L.) Pw. Ball & Heywood Petrorhagie prolifère
Caryophyllacées 405 Dianthus carthusianorum L. Œillet des chartreux
Cistacées 525 Helianthemum nummularium (L.) Mill. Hélianthème nummulaire
Cornacées 1293 Cornus sanguinea L. Cornouiller sanguin
Crassulassées 866 Sedum sexangulare L. Orpin doux
Crassulassées 873 Sedum album L. Orpin blanc
Euphorbiacées 1321 Euphorbia cyparissias L. Euphorbe petit cyprès
Fabacées 1081 Genista tinctoria L. Genêt des teinturiers
Fabacées 1161 Colutea arborescens L. Baguenaudier arborescent
Fabacées 1163 Hippocrepis emerus (L.) Coronille emerus
Fabacées
Spartium junceum L. Genêt d' Espagne
Gentianacées 1505 Centaurium pulchellum (SW.) Druce Petite centaurée élégante
Gentianacées 1527 Gentianopsis ciliata (L.) Ma. Gentiane ciliée
Lamiacées 1625 Teucrium scorodonia L. Germandrée des bois
Lamiacées 1627 Teucrium chamaedrys L. germandrée petit-chêne
Lamiacées 1646 Prunella grandiflora L. Brunelle à grandes fleurs
Lamiacées 1673 Stachys recta L. Epiaire droite
Lamiacées 1677 Betonica officinalis L. (ex. Stachys officinalis) Betoine officinale
Lamiacées 1692 Clinopodium nepeta subsp sylvaticum (Bromf.) Peruzzi & Conti Sariette à feuilles de menthe
Lamiacées 1694 Clinopodium vulgare L. Sariette clinopode
Lamiacées 1697 Origanum vulgare L. Origan, Marjolaine
Linacées 1343 Linum tenuifolium L. Lin à feuilles menues
Orobanchacées 1833 Euphrasia officinalis subsp rostkoviana (Hayne) Towns. Euphraise officinale
Orobanchacées 1843 Odontites luteus (L.) Clairv. Odontitès jaune
Polygonacées 472 Rumex scutatus L. Rumex à écussons
Renonculacées 146 Clematis vitalba L. Clématite blanche
Rosacées 1075 Prunus mahaleb L. Merisier odorant
Angiospermes monocotylédones
Amaryllidacées 2858 Allium sphaerocephalon L. Ail à tête ronde
Joncacées 2439 Joncus tenuis Willd. Jonc grèle
Orchidacées 2952 Spiranthes spiralis (L.) Chevall. Spiranthe d'automne
Poacées 2815 Bothriochloa ischaemum (L.) Keng Pied de poule

Liste: Hervé Troussard.

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